Groland a surgi tel un soleil dans la grisaille. Un soleil dans la grisaille de la télévision. Différent des partisans dangereux du politiquement correct, voici qu’est apparu, facétieux séparé des discours hypocrites, cette émission gauloise et farcesque, avec l’humour bête et méchant d’un illustre journal. Contrairement à l'actualité déprimante, Groland soulève l’hilarité salutaire du peuple qui souffre. Il est comme un célèbre professeur qui trempe sa zigounette dans une coupe de champagne. C’est l’ambiance joyeuse d’un bar chaleureux. Magnifique d’insolence. Polisson et révolté, ridiculisant les puissants impudents qui engendrent la crise. Il soulève l’hilarité, et le téléspectateur amusé se sent un peu plus fort. Et le fou de pouvoir, haïssant ce rire, maudit cet humour libertaire par des insultes absurdes. Groland soulève l’hilarité. Et c’est bon pour le moral, comme dit la chanson.
